Les grands échecs du cinéma

Tous les films québécois n’ont pas la prétention de viser le fameux billet d’or des Jutra pour le plus grand nombre de spectateurs en salles.  Si l’avant-dernière mouture du trio formé par Yves Lapierre, Luc Déry et André Ducharme – Camping Sauvage – s’est méritée celui de 2005 pour le nombre d’entrées enregistrées au Québec, parions qu’il ne réussira pas un doublé avec l’Empire Bo$$é

En effet, le film qui met de nouveau en vedette Guy A. Lepage (accompagné d’un bataillon d’acteurs et actrices de grand talent) a fait un bide assez senti lors de son premier ouiquinde, n’amassant qu’un famélique 62 009$. En septième position, il s’est placé très loin derrière - monétairement parlant-  21 Jump Street qui a dominé avec des entrées de 388 145$.  Mauvais marketing?  Mauvais sujet?  Mauvais bouche à oreille?

On pourrait blâmer la superbe météo, mais comment expliquer alors les entrées des six films qui le devancent dans cette course hebdomadaire aux dollars?   Pour un film qui a coûté la bagatelle de 5,5 M$, on est loin de la coupe aux lèvres.  Mais donnons évidemment la chance au coureur.

Xan Brooks, du quotidien The Guardian, a monté une galerie des 10 plus grands échecs de films commerciaux (en dollars ajustés avec l’inflation).   Au sommet de la liste :


The Adventures of Pluto Nash  (Ron Underwood, 2002, avec Eddie Murphy, Randy Quaid et Rosario Dawson): des pertes de 145,9 millions $


The Alamo (John Lee Hancock, 2004, avec Dennis Quaid et Billy Bob Thornton): des pertes de 146,6 millions $


Cuthroat Island (Renny Island, 1995 avec Geena Davis et Matthew Modine): des pertes de 147,2 millions  $

Il faudra maintenant voir si le tout récent John Carter se joindra à la liste, alors que Disney s’attend à des pertes de l’ordre de 200 millions $...